Archive for the ‘mutilation’ Category

OFF034. Le Cauchemar De Wier

novembre 30, 2010

Post numéro 34, où les « gants de vaseline » font bien sûr référence à Des Sours et des Hommes, de Steinbeck. La magnésie sur les mains, elle, évoque plutôt les flashes au magnésium des anciens appareils photo.

Byble, vieux nom dans ma psyché personnelle, ici réutilisé. En relisant récemment la série Capricorne, d’Andreas, j’ai réalisé qu’il l’utilisait aussi. Impossible de dire, cependant, si j’y avais pensé avant de le lire…

Notre-Dame-De-La-Douleur a, je pense, une double origine. A la fois Notre-Dame-Des-Fleurs de Jean Genet et Saint-Judas-De-La-Nuit de Jean Ray. C’est aussi la douleur de l’enfantement…

Le cauchemar, dans le dernier paragraphe, est la relation fidèle d’un rêve que j’ai fait voici plusieurs années. Le genre qui vous colle aux basques, comme un papillon d’obsidienne.

Le Nosférat se réfère, lui, tant au Nosferatu de Murnau (et/ou Herzog) qu’au Trésor des Iles chiennes, le film magnifique de FJ Ossang.

Un dernier mot sur le titre : Wier fait un cauchemar et est un cauchemar.

OFF023. Vision De Liz : Partage Des Hémisphères

novembre 24, 2009

Post numéro 23, court d’évidence, et peut-être, juste, cette évocation de l’ouverture du film Halloween, avec son petit garçon qui dézingue sa grande sœur à l’arme blanche, avec un visage impassible. Ici en version «haute couture», la grande mode de la chirurgie esthétique appliquée, avec un certain sens de l’extrême, à la vivisection.

OFF022. L’Œil Est Dans La Tombe

novembre 24, 2009

Post numéro 22, avec très vite une réminiscence d’un documentaire sur Rimbaud, et cette citation proche de l’original : «…visions qui se poursuivent, des lignes blanches, des lignes noires…», évoquant l’expérience de Rimbaud avec le haschich.

Les couloirs qui bougent, les portes qui changent de sens et de mur : élément sans doute tiré en partie du film Labyrinth, avec David Bowie et la troupe de Jim Hensen (Muppet Show). Où une porte ouverte dans un sens donne accès à un certain couloir, et ouverte dans un autre sens, livre passage à une perspective totalement nouvelle, bizarre, vertigineuse.

«Escamoté dans la moiteur d’une doublure châtain» : Chrome est peut-être déjà dans le rêve de quelqu’un d’autre, dans l’esprit de Messaline, capturé dans son songe… Ce qui expliquerait partiellement l’étrangeté des lieux et, pour tout dire, leur torsion.

Le vertige, à nouveau, de cette «pièce aux proportions gigantesques» mais qui n’abrite qu’une chaise et un écran, dans une lumière insuffisante. De quoi singer le totalitarisme du contrôle initié par cet organisme, et l’étroitesse de l’information livrée aux agents eux-mêmes.