Posts Tagged ‘glass’

OFF015. Les 3 Vies de Glass

octobre 16, 2009

Post numéro 15, basé sur le portrait d’un démon dans le Pseudomonarchia Daemonum de Johann Wier – auteur qui a lui-même directement inspiré le Duc de la Peste. Un démon à trois têtes, crapaud, homme et chat (dans l’ordre ici).

Les «tessons de bouteille» se réfèrent à un passage de Sous le Volcan ; les «musées morts» à W.S. Burroughs.

Toujours les attributs du détective cut-up : ciseaux, magnétophone, etc.

De nouveau l’Ecole mécanique de l’armée (cfr. post précédent).

Ubiquité de Tim Glass, ses trois visages et ses deux corps, puisque Glass est aussi un semblant d’officier nazi, en version SM.

OFF007. Les Noms De Tim S. Glass

août 11, 2009

Post numéro 7, et seconde apparition de Tim S. Glass, sous forme de témoignage en style direct. Et de tout aussi directes allusions aux Cités de la nuit écarlate de Burroughs, avec notamment les Jumeaux Olivâtres. La femme qui parle tue son interlocuteur sur la table – l’expression « le formica de la table » étant une référence au David Lynch de Twin Peaks – puis s’en va vers un autre homme (autre victime ?). L’homme mort se relève, la douleur le fait même sousire : c’est Wier, dont c’est la deuxième occurrence.

OFF003. Le Paradoxe De Shannon

juin 10, 2009

Troisième post, et référence au paradoxe de Shannon, selon lequel un message parfaitement crypté serait indétectable dans le bruit de fond, par exemple dans les ondes « vides » d’une radio.

Apparition de Tim S. Glass, personnage proche de l’un des protagonistes des Cités de la Nuit écarlate de William S. Burroughs. C’est une sorte de détective privé qui enquête selon les techniques littéraires de WSB : cut-up, enregistreur audio, etc. Il pourrait faire un bon sujet de spin-off…

Le « formica de la table » est une reprise d’une de mes répliques fétiches du Twin Peaks de David Lynch, prononcée d’un air (forcément) étrange par le nain habillé de rouge, dans le monde noir.

La dynamique de ce post provient d’une vieille idée : les statues de dieu sont des dieux qui chantent ; si on se place devant elles et qu’on trouve la bonne fréquence alpha du cerveau, on doit pouvoir résonner à l’unisson et se projeter à l’intérieur de la statue, où les dieux vivent leurs aventures propres.