Posts Tagged ‘passage’

OFF002. Messaline Au Feu

juin 9, 2009

Dans ce 2e post, je représente une scène très intime : la victime torturée attachée par les poignets, verticale, à une corde ou une chaîne ; et son bourreau, figure du diable. Torture, certes, mais les répliques trahissent leur intimité, leur presque tendresse, sans doute écho de la relation passée. Relation qui, quoi qu’il en soit, a amené à cette scène, dans une chambre au plafond haut, elle dans un coin plus obscur, avec une cheminée et un feu de bois dans l’âtre. Quelque chose de très confortable, mais détourné par la position des protagonistes.

L’expression « le poids de son regard » fait référence à un roman pas mal de Tim Powers, qui reprend des personnages historiques (Shelley, Lord Byron, etc.) sur fond de lamies, de vampires telluriques.

L’anecdote sur Mitchum est véridique et m’a été rapportée par des amis.

L’adage : « Et l’on ne vend vraiment que ce à quoi on tient plus qu’à la vie » est très important pour ce blog – et dans ce que j’écris, plus généralement – il reviendra d’ailleurs à plusieurs reprises. J’aime la manière dont la formule sonne ; et le sens qu’il ouvre.

Et la clé d’étain jetée dans le feu ouvre la porte du premier Passage de Messaline Elssler. Point de départ de la poursuite par Chrome. Mais elle part seule : le Diable suit son propre chemin… Le principe du Passage restera probablement le plus central du blog : pas vraiment mort ni transformation : un peu de tout cela à la fois…

OFF001. La Porte Dérobée

juin 8, 2009

Tout commence donc le 1er mars 2009. Un blog placé sous le signe du 6, donc, si l’on additionne les chiffres de la date. Un chiffre-clé, qui reviendra souvent…

Ce premier post, je l’ai voulu en référence au Cerbère de la mythologie grecque, mais dans une version noire, presque métal, un peu frankmillerienne dans l’image nocturne que je m’en faisais. Un gars habillé en noir, avec un long manteau rutilant et des écrase-merde, et cette omniprésence des insectes, des arachnes, toute cette population invisible qui est la vraie maîtresse de ce monde.

Le Waldorf Astoria est un immeuble important dans ma cosmogonie personnelle. J’y reviendrai dans un post, mais assez lointain. Sa verticalité interne, cette vie propre des étages, avec quelque chose de l’Overlook de Shining et, oui, du Lift. Ou quand un lieu devient tellement chargé de négativité qu’il prend vie, une vie mauvaise. Je voulais aussi un premier post en manière de porte ouverte. Le premier Passage qui en annonce de nombreux autres.

La première mort du blog est donc un meurtre : celui du gardien du premier passage ; mais aussi le passage lui-même, en ce qu’il transforme le héros et débute l’aventure. Comme toute cité, l’histoire se fonde sur un meurtre fondamental.