Posts Tagged ‘rossetti’

OFF031. Back To The Core Motel

avril 6, 2010

Post numéro 31, et reprise d’un texte plus ancien, issu, il me semble, de mes Satyres de la Colère-Serpent. Un corpus complet mais probablement bien peu lisible…

Un petit côté film noir, où les numéros de chambre, additionnés, donnent tous le même résultat : 6. Sauf erreur, une idée déjà appliquée dans un film de David Lynch où toutes les plaques minéralogiques offraient un identique résultat d’addition.

« Son dernier lien au sol » : cfr Le Poids de son regard de Tim Powers, où, pour faire face aux lamies, les combattants s’attachent une lanière à la cheville pour rester en contact avec la terre.

Pourquoi « la pétasse » ? Un ami m’a raconté que, dans les films de la Blaxploitation, tous les mecs sont des « négros » et toutes les nanas des « pétasses »…

OFF027. Enfant Du Maïs

janvier 6, 2010

Post numéro 27, et autre référence à Stephen King (voir post précédent) avec le titre «Children of the Corn». Sujet que je mêle à un extrait de Dominique de Roux (dans «Immédiatement») qui oppose la civilisation du maïs américaine à celle, européenne, du blé. L’une relevant de la mort, la seconde, de la vie, si mes souvenirs sont exacts.

Suite de l’évocation de la jeunesse pauvre et violente de Nile Rossetti. Le «chien jaune» est tiré d’un texte de Balzac (?), où l’adjectif exprime seul la déchéance de l’animal.

L’image du père attaché et torturé dans la cuisine provient certainement d’une des morts du film «Seven», celle du glouton.

OFF024. Où L’On Voit Chrome Changer D’Arme Au Mépris De Sa Vie

novembre 24, 2009

Post numéro 24, qui débute sur une scène classique de polar SF. Une très vieille scène, très ancienne dans mon parcours, modifiée ici pour la faire coller à Chrome plutôt que Glass. Un langage légèrement hard-boiled que l’on retrouve davantage dans l’univers Glass, ceci dit : comme si l’idée antique avait filtré ici.

L’ambiance de l’armurerie est celle d’une salle d’opération «à la Cronenberg», avec fusion de l’arme et du corps, avatar ultime de l’arsenal biotechnologique…

«… mon précieux…», expression évidemment tirée du Seigneur des Anneaux et du leitmotiv de Gollum envers son Anneau unique.

OFF016. L’Assuétude Des Elémentaux

octobre 20, 2009

Post numéro 16, où la «couronne d’épines» se réfère évidemment à la figure du Christ, tandis que la complétion par les «fourrures» y mêle l’image de la Vénus de Sacher-Masoch.

Avec un essai de dialogue ordurier pour Messaline, plutôt une nouveauté pour ce personnage davantage feutré… et habitué à son propre commerce, ainsi qu’il est encore souligné dans ce 16e post.

La «gousse vénéneuse» fait de Messaline une figure vampirique, ce qui «colle» bien à l’image que j’en ai, peau blanche, longue colonne de cheveux noirs. Un danger mouvant, comme sa peau sous laquelle bougent des «choses» indéterminées, image classique des films de SF/horreur. Avatar sous-cutané, par exemple, d’un Tremors.

La cervelle de jaguar déchiquetée provient d’une citation de Lautréamont : «Chaque fois que j’ai lu Shakespeare, il m’a semblé que je déchiquète la cervelle d’un jaguar.»

OFF011. Vitriol, L’Origine : Des Trous Dans La Gélatine

août 17, 2009

Post numéro 11, où l’on explore l’origine du « run » (au sens comics du terme) Vitriol. Seconde utilisation (mais pas mal retravaillé) d’un matériau ancien : un fragmant écrit voici un bon nombre d’années, après avoir lu Fight Club, même si je n’y vois guère d’influence de Palahniuk. A la limite, les pensées en inserts italiques me rappellent plutôt Stephen King…

Avec un jeu de mots assez foireux, en fait : « molosse à moelle ». J’ai osé, je n’aurais peut-être pas dû. Ceci dit, le chien en question sort un flingue et le pointe sur le gars par terre, on oublie vite…

L’accumulation de bières semble tout droit sorti d’un catalogue AmBev. Sans doute venais-je d’écrire un article sur le géant brassicole.

L’idée d’un homme aux deux bras gauches vient d’un autre texte ancien, où il s’agissait d’une femme. Tentative de me rapprocher, alors, de Bukowski. Allez comprendre.

La phrase sur la voiture qui passe là où nulle voiture ne passe : cela vient de quelque part, j’ai oublié la source, quelqu’un qui décrit sa vision d’une voiture garée là où nulle voiture ne passe jamais.

OFF008. Les Filaments De Liz

août 12, 2009

Post numéro 8, où l’on voit Liz en médium, en transe, déployer son ectoplasme. Aussi l’image du header du blog lui-même – du moins le premier header, que je prévois de changer un jour. L’idée est venue à la fois de cette photographie issue d’un recueil ‘Photography and the Occult’ et des séances supposées de spiritisme auxquelles se livraient les membres de la société de Thulé.

Avec aussi l’image de cette petite fille, habillée de noir, qui recueille la semence des hommes et est surnommée « la Petite Mort », une idée ancienne reprise ici. Le jeu des surnoms vient d’un film que je n’apprécie pas forcément pas plus que cela, « Les enfants du paradis », mais où je relève deux personnages : Chand d’habits, qui débite en permanence ses sobriquets, et Lacenaire l’assassin stylé.

L’image finale est issue d’Angel Heart, un film fondateur pour moi.

OFF004. Nile, Le Virus A 14 Ans

juin 11, 2009

Post numéro 4, et apparition de Nile Rossetti, cinéaste dingo. Idée de base : raconter la naissance d’un dément comme lui. Où, forcément, qqch dérape. Ici, c’est l’information, lue voici pas mal d’années (et ss doute déformée depuis), que si vous donnez un corps humain à manger à un porc un tant soit peu affamé, il n’en reste que les cheveux et les ongles. Voire les dents ? J’ai un doute…