Posts Tagged ‘wier’

OFF034. Le Cauchemar De Wier

novembre 30, 2010

Post numéro 34, où les « gants de vaseline » font bien sûr référence à Des Sours et des Hommes, de Steinbeck. La magnésie sur les mains, elle, évoque plutôt les flashes au magnésium des anciens appareils photo.

Byble, vieux nom dans ma psyché personnelle, ici réutilisé. En relisant récemment la série Capricorne, d’Andreas, j’ai réalisé qu’il l’utilisait aussi. Impossible de dire, cependant, si j’y avais pensé avant de le lire…

Notre-Dame-De-La-Douleur a, je pense, une double origine. A la fois Notre-Dame-Des-Fleurs de Jean Genet et Saint-Judas-De-La-Nuit de Jean Ray. C’est aussi la douleur de l’enfantement…

Le cauchemar, dans le dernier paragraphe, est la relation fidèle d’un rêve que j’ai fait voici plusieurs années. Le genre qui vous colle aux basques, comme un papillon d’obsidienne.

Le Nosférat se réfère, lui, tant au Nosferatu de Murnau (et/ou Herzog) qu’au Trésor des Iles chiennes, le film magnifique de FJ Ossang.

Un dernier mot sur le titre : Wier fait un cauchemar et est un cauchemar.

OFF020. Les Poches De Johann Wier

novembre 10, 2009

Post numéro 20, où le premier paragraphe est une évocation de certaines salles (fantasmées ?) du château de Wewelsburg, haut lieu des célébrations SS durant la Seconde Guerre mondiale.

«Son nom est légion» : référence évidente au possédé rencontré par le Christ.

L’aconit, cette plante des loups-garous…

Les «montagnes oculaires» évoquent un début de texte entre SF et fantasy écrit voici des années, et qui en est resté à l’état de quelques paragraphes. Mais tout y est tellement contenu, en gestation, qu’il ne servait plus à rien de l’écrire réellement. Ce début de texte sera utilisé sous forme de «rêve» plus tard sur le blog (ici, plus précisément).

OFF017. Wier Et Son Ombre Damnée

octobre 20, 2009

Post numéro 17, et toujours cette obsession pour les armes à feu. Surtout associées à Wier, l’image présente des «flingues de western» provenant, si je ne m’abuse, d’une carte à jouer Kult, où l’on voit une sorte de cowboy zombie…

On note ici la présence fantomatique de Rossetti, derrière les expressions «souterrains sous la lune» (référence à son film Les Grandes Cités Vides Sous La Lune) et «anacondas copulés» (référence au «fleuve de najas en furie» déversés lors de la première des Cités).

Première apparition de Syphilis (parfois raccourci en Phylis), l’«âme damnée» de Wier. Inspirée notamment par le vampire Alucard de la série animée Hellsing, surtout pour son jeu d’extensions en ombres mortelles. Comme, aussi, une version «déficiente» de Messaline elle-même, danseuse de mort.

«…les cercles seuls font naître son épouvante» : évocation des Cercles de l’épouvante, livre de Jean Ray.

Je conclus sur un trait d’auto-ironie : «L’énumération a perdu de sa force. Wier n’amuse plus grand monde.» Ce qui est aussi mon énumération…

OFF011. Vitriol, L’Origine : Des Trous Dans La Gélatine

août 17, 2009

Post numéro 11, où l’on explore l’origine du « run » (au sens comics du terme) Vitriol. Seconde utilisation (mais pas mal retravaillé) d’un matériau ancien : un fragmant écrit voici un bon nombre d’années, après avoir lu Fight Club, même si je n’y vois guère d’influence de Palahniuk. A la limite, les pensées en inserts italiques me rappellent plutôt Stephen King…

Avec un jeu de mots assez foireux, en fait : « molosse à moelle ». J’ai osé, je n’aurais peut-être pas dû. Ceci dit, le chien en question sort un flingue et le pointe sur le gars par terre, on oublie vite…

L’accumulation de bières semble tout droit sorti d’un catalogue AmBev. Sans doute venais-je d’écrire un article sur le géant brassicole.

L’idée d’un homme aux deux bras gauches vient d’un autre texte ancien, où il s’agissait d’une femme. Tentative de me rapprocher, alors, de Bukowski. Allez comprendre.

La phrase sur la voiture qui passe là où nulle voiture ne passe : cela vient de quelque part, j’ai oublié la source, quelqu’un qui décrit sa vision d’une voiture garée là où nulle voiture ne passe jamais.

OFF009. Vitriol, Goutte N° 2 : Le Vampire Cortex

août 12, 2009

Post numéro 9, sur lequel plane toujours l’ombre chiroptère de Bela Lugosi et du fameux poster de Bauhaus. La goutte dans l’oeil qui trouble du coup tout l’univers vient en partie d’une chanson de Bashung, Madame Rêve si j’ai bon souvenir. Le corps mort devenu objet rappelle certaine phrase du Palahniuk de Fight Club. Avec, en sus, cette idée que la part vampire de l’humain précède, dans l’échelle de l’évolution, sa part simiesque.

OFF007. Les Noms De Tim S. Glass

août 11, 2009

Post numéro 7, et seconde apparition de Tim S. Glass, sous forme de témoignage en style direct. Et de tout aussi directes allusions aux Cités de la nuit écarlate de Burroughs, avec notamment les Jumeaux Olivâtres. La femme qui parle tue son interlocuteur sur la table – l’expression « le formica de la table » étant une référence au David Lynch de Twin Peaks – puis s’en va vers un autre homme (autre victime ?). L’homme mort se relève, la douleur le fait même sousire : c’est Wier, dont c’est la deuxième occurrence.

OFF006. Vitriol, Goutte N° 1 : Ferenc Deszó

août 6, 2009

Post numéro 6, et premier d’une série baptisée « gouttes de vitriol ». L’idée de base était : découper une action, ici l’aspersion d’un groupe de gens avec du vitriol, en séquences, une par goutte arrivant à destination. Aucune goutte ne serait meurtrière en elle-même mais chacune provoquerait une réaction qui, elle, serait mortelle : une arme déclenchée par réflexe sous l’effet de la douleur.

Le nom Deszó vient du véritable nom de Bela Lugosi : Béla Ferenc Dezsõ Blasko, dont la fameuse réplique de Dracula est reprise. D’autres parties de son nom se retrouvent d’ailleurs ici sous forme de prénom. Sur 1000 morts, les Deszó sont une fratrie de tueurs à gage dont le rôle reste à déterminer… On sait juste, pour le moment que c’est le Duc de la Peste qui manie le vitriol.